La présuppléance : être aidé pour penser l’avenir
À un certain stade de la maladie rénale, il est nécessaire d’envisager un traitement dit “de suppléance” pour filtrer le sang à la place du rein. Il s’agit de la transplantation rénale ou de la dialyse. Durant cette période, le patient bénéficie d’une prise en charge pluridisciplinaire des médecins et professionnels paramédicaux pour l’accompagner au mieux vers le traitement de suppléance.
Tout faire pour limiter la progression de la maladie
Tout est fait pour que le traitement de suppléance survienne le plus tard possible. Ainsi, le patient est-il incité, plus fortement encore, à adapter au mieux son mode de vie. Il peut être suivi par la diététicienne pour améliorer son équilibre alimentaire, conseillé par l’infirmier pour mieux gérer sa maladie : choix et pratique d’une activité physique, sevrage tabagique, gestion du stress, etc.
Choisir ensemble le mode de suppléance le plus adapté
Opter pour la greffe ou pour un type de dialyse dépend de nombreux facteurs : les critères médicaux mais également la situation personnelle du patient, son âge, son expérience vis-à-vis des problèmes de santé... Le patient est d’abord informé de façon très précise sur chacune des solutions et ses répercussions sur la vie quotidienne. Ce choix se construit ensuite de façon concertée avec le patient, le néphrologue, les infirmiers, le médecin généraliste, les proches et tout professionnel pouvant contribuer à la réflexion. À l’issue de cette démarche, la décision est alors prise par le patient et le néphrologue.
Trouver des soutiens
Envisager un traitement de suppléance représente un tournant important dans le parcours du patient atteint de maladie rénale. Durant cette période de transition, le patient peut échanger avec le psychologue, rencontrer l’assistante sociale ou tout professionnel en mesure de répondre à ses besoins.